En France avec Coallia et  les migrantes 

DE L'ART-THERAPIE AVEC LES DEMANDEUSES D'ASILE DE COALLIA NANTES

Une équipe de Partager-Grandir a animé 12 ateliers pour le CADA (Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile) 44 au sein de l'association Coallia à Nantes. Ces ateliers se sont tenus l'an dernier entre octobre 2022 et juin 2023 et ont été reconduits en 2023-2024.

L'histoire a commencé par une initiative de Yannick Sporniak, art-thérapeute adhérente de Partager-Grandir, qui a décidé il y a quelques années de se rapprocher de l'association Coallia et de proposer ses services à leurs bénéficiaires. Un partenariat s'est tissé progressivement et, à la demande de Yannick, une petite équipe de bénévoles de Partager-Grandir a pris le relai et prolongé les interventions.

Coallia est une association fondée par Stéphane Hessel en 1962 (anciennement l'Aftam). Elle agit pour l'insertion des publics fragilisés à travers le logement, l'hébergement, l'accompagnement social, la formation et l'accueil en établissement médicalisé. Coallia propose des prestations collectives et individuelles en lien avec la formation professionnelle ou par l'accompagnement social.

Les Centres d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) fournissent un refuge aux personnes qui ont demandé l'asile en France. Pendant la durée de l'examen de leur demande de statut de réfugié, les demandeurs d'asile peuvent bénéficier d'un logement, d'un accompagnement administratif pour aider à la procédure de demande d'asile, d'un soutien social qui inclut l'accès aux soins médicaux, la scolarisation des enfants et une aide financière pour les besoins alimentaires. Les CADA sont généralement gérés par des organisations caritatives ou des entreprises privées.

A Nantes, au CADA où nous intervenons, une trentaine de femmes, souvent accompagnées de leurs enfants, sont suivies par les intervenants sociaux. La plupart d'entre elles viennent d'Afrique et témoignent de parcours poignants. Les difficultés, le stress, la souffrance, la peur, elles connaissent. Et les ateliers d'art-thérapie co-créative sont une des ressources utilisées par le CADA pour leur permettre de déposer leur fardeau, renouveler leurs forces, mieux se connaître et se comprendre, échanger dans un climat de confiance et trouver du soutien.

L'an dernier, ce sont 16 personnes prises en charge par le CADA, 10 adultes et 6 enfants, qui ont participé, parfois assidûment, aux ateliers d'art-thérapie. Plus de 80 dessins ont été réalisés, leur permettant parfois de raconter leur histoire, la route..., d'exprimer des émotions conscientes ou enfouies, en particulier la peur, de prendre conscience de leurs qualités, de comprendre des mécanismes psychologiques et de commencer à en changer, d'évacuer des charges qui pèsent sur le cœur, d'évoquer le manque des proches restés au pays, de cultiver l'espoir, l'amour et la paix.

Travailler avec ces femmes est une grande joie pour le cœur. Nos humanités se rencontrent et se renforcent mutuellement à mesure que nous dévoilons, reconnaissons et partageons nos sensibilités. Notre petite équipe se compose de Sylvie Lamoure et Nathalie Dubreuil, art-thérapeutes, Claire Lorre et Sandra Gaultier, art-thérapeutes stagiaires.

Voici les témoignages de quelques participantes :

Rose : Il faut continuer car ça fait changer les idées. J'arrive stressée mais je rentre avec la joie au cœur. On parle de ce qu'on a traversé, et elles nous aident à oublier tout ça et c'est intéressant. C'est du soulagement, ça amène la paix au cœur.

Ça fait aussi évoluer vers quelque chose de plus profond. Le dessin, ce n'est pas l'important, c'est ce qui permet de faire sortir les choses et de soulager.

J'apprécie vraiment ce travail, je ne connaissais pas mais ça m'a libérée. Cela me convient mieux que les médicaments. On dit ce qu'on ressent et quand on rentre on n'est plus stressée.

C'est bien le collectif, mieux que l'individuel, on cause beaucoup, on se connait, on n'est pas seules, on dialogue et ça, c'est bien.

Bridget : j'apprécie beaucoup l'intervenante. Elle comprend plein de choses que je ne lui dis pas, juste avec les dessins. Parfois même, elle m'explique comment elle voit les choses et ça me permet d'avoir un autre regard et une autre compréhension de ma situation. C'est important pour moi de sentir cette compréhension, sans jamais de jugement.

Quand j'arrive, j'ai le cœur lourd et je repars plus légère.

Pour moi, ce n'est pas un problème d'être en groupe. Comme je suis la seule anglophone, je ne communique pas beaucoup avec les autres femmes mais je pense tout de même que c'est bien de faire les ateliers en collectif.

Fatoumata : ça m'a permis de discuter de ce que je ressentais. Je ne sais pas dessiner mais ça m'a aidé à faire sortir ce que j'avais à l'intérieur. En groupe c'est bien, parfois je peux parler avec les autres femmes. On voit qu'on n'est pas seules dans notre situation. Très bon contact avec Sylvie et ses collègues, quand elles sont deux, ça permet de s'isoler si besoin dans une autre salle. Quand je viens, je peux être stressée, mais en partant, ça diminue le stress, on oublie les soucis. Et après les séances, ça dure aussi, comme des exercices que l'on peut refaire. 

Côte d'Ivoire

Des gourdes pour les Orphelines de Grand Bassam

Après quelques jours passés à l'orphelinat de Grand Bassam nous avons constaté que beaucoup d'enfants nous réclamaient de l'eau. Ces enfants n'avaient pas vraiment la possibilité de boire durant les cours alors que les externes avaient eux des gourdes. L'association a alors décidé d'acheter 120 gourdes avec l'aide de fonds privés. Nous avons distribué les gourdes à tous les internes  et noté le prénom de chacune. A un enfant qui me demandait si le cadeau venait de nous je lui répondais "Oui mais c'est une petite chose!" Elle me corrigeait de suite en répondant "Si c'est une grand chose pour nous!" Quelle fierté pour les membres de Partager Grandir d'agir ici concrètement pour améliorer les conditions de vie de ces élèves internes!

MERCI A VOUS 

Bilan de la mission en Roumanie


Bilan chiffré pour commencer :

- 3 art-thérapeutes, 1 semaine sur place, Coût d'environ 3000 euros, 9 ateliers, 72 participant.e.s aux ateliers, 32 Roumain.e.s dont 10 jeunes, 40 Ukrainien.ne.s dont 15 jeunes, 163 dessins réalisés!

Bilan moral

Le travail réalisé sur place a été intensif et exceptionnel. Nous avons pu à la fois mener ces neuf ateliers, tantôt avec des réfugié.e.s d'Ukraine, tantôt avec des Roumain.e.s, tantôt avec des adultes, tantôt avec des enfants, parfois toutes générations confondues, et à la fois répondre à l'objectif important de l'association qui était d'évaluer la faisabilité d'un partenariat avec l'ONG FDP, acteurs pour l'éducation, et envisager notamment une initiation à l'art-thérapie co-créative pour l'humanitaire et le social. Nous avons ainsi constaté en direct que l'intérêt pour notre pratique était toujours aussi vif et que beaucoup de personnes qui la découvraient souhaitaient en apprendre davantage. Et nous avons commencé à bâtir un projet de partenariat.

Concernant les sujets abordés dans les séances et ateliers, nous avons retrouvé les thèmes du flottement, de l'attente, de la nostalgie, de la perte de repères et d'horizon, de la grande fatigue, de la difficulté à vivre, des émotions débordantes, du deuil, du déni aussi, des peurs et des violences. Des thèmes classiques de la thérapie. Les scènes de guerres, de haine et de destruction sont restées rares ; nous avons plutôt vu des dessins de souvenirs d'Ukraine avec des maisons de famille, des lieux de villégiature, bords de mer… Une partie des Ukrainiennes dessinaient en se tournant vers l'avenir, d'autres restaient tourner vers le passé. Lors de ces processus, nous tâchons d'apporter de la paix, de la douceur, parfois de l'affirmation dans les dessins. Et à certains moments, il nous arrive d'encourager l'expression de ce qui blesse, de ce qui déclenche la haine ou la colère. Ainsi l'énergie émotionnelle qui stagne parfois pendant des mois, voire des années dans la psyché, est amenée à circuler et à faire place à des énergies de vie plus fédératrices et créatives.

Nous sommes rentrées très touchées par le niveau de pauvreté des Roumain.e.s. Sous le ciel gris de Bucarest, le délabrement de certaines façades, de certains quartiers n'en était que plus criant. Nous avons été ravies de pouvoir apporter notre aide, à notre mesure, lors de ce court séjour. L'association Partager-Grandir a décidé de donner une suite à ses engagements auprès des ONG FDP acteurs pour l'éducation et SOS Villages d'Enfants.

Mission en Roumanie à Bucarest du 16 au 23 mars 2023

9 mois plus tard...

Juin dernier nous avait montré une Roumanie sous le soleil, avec quelques orages, une Roumanie colorée ; ce mois de mars nous a fait un tout autre effet. La végétation de Bucarest a commencé à révéler les bonheurs du printemps à la fin de notre séjour. Lorsque nous sommes arrivées, les arbres étaient sombres et dénudés, le ciel d'un gris lourd, soulignant ce que la ville pouvait présenter de misère et de pauvreté. Le silence s'est installé progressivement sur le trajet entre l'aéroport et notre lieu d'hébergement proche du centre de la vieille ville.

Ce n'était qu'un début. Nos cœurs se sont de nouveau serrés quand nous avons travaillé avec les jeunes roumains rassemblés pour notre tout premier atelier à l'ONG « FDP, acteur pour l'éducation». Cette ONG qui assume les missions d'un centre social, est installée dans une maison dans les quartiers Est de la ville, un lieu baptisé « Centrul Wonder » (Centre Merveille), en référence au ressenti et à la gratitude témoignés par les bénéficiaires, de pouvoir accéder à cet endroit et à ces services. L'ONG propose des soins, des cours, des activités, des camps de vacances d'été, une distribution alimentaire à des familles en besoin, et plus particulièrement à des familles confrontées à la difficulté d'élever un ou plusieurs enfants en situation de handicap. Et depuis un peu plus d'un an, elle accueille et accompagne aussi des familles de réfugié.e.s venu.e.s d'Ukraine.

Très vite, les jeunes ont lâché, sur le papier, leurs ressentis et des éléments révélateurs de leur état psychologique. Certains avaient participé à des séances d'art-thérapie l'année précédente et poursuivaient le processus entamé, en l'occurrence autour du deuil, ou plus exactement de deuils successifs et du traumatisme d'abandon. Ce sont les symboles des chatons et des chiots qui ont été utilisés pour exprimer ces grandes douleurs. Alina, une responsable du centre, a exprimé sa surprise de voir Bogdan, un garçon de 9 ans, s'installer et participer à l'activité pendant 45 minutes, lui qui ne s'implique jamais dans quelle que proposition que ce soit. Encouragé par Patricia, il a dessiné plusieurs paysages successifs, tourmentés, et il s'est lancé dans un découpage de nuages, puis dans le déchirage de son premier dessin, démarrant ainsi un processus de changement intérieur. Il est passé par de nombreuses émotions avant de s'arrêter, épuisé et éprouvé, mais surpris, et un peu fier, je crois.

Pour nous trois, c'était les retrouvailles avec un inconscient collectif porteur de lourdes souffrances et de lourdes mémoires. Le cœur et le ventre serrés, nous avons retroussé nos manches...

Quelques nouvelles de Roumanie


Nous sommes  de retour en Roumanie, à Bucarest, depuis 5 jours et nous avons repris le chemin tracé l'an dernier vers les ONG FDP, protagonisti in eductatie et SOS Village d'enfants. Pour cette mission, nous sommes trois, Sophie Latron Gruel, Patricia Chapin et Sylvie Lamoure, une petite délégation de Partager Grandir, partie pour renforcer la coopération avec les ONG roumaines partenaires et pour étudier la faisabilité d'un projet de formation à l'art-thérapie co-créative suite à la demande de professionnels sur place.

C'est avec joie que nous retrouvons le chaleureux accueil roumain et que nous revenons vers les quartiers découverts l'année dernière. FdP a connu un développement fulgurant : son équipe a triplé de volume pour faire face au défi de l'accueil des réfugié.e.s venu.e.s d'Ukraine.

Nous avons ainsi accompagné des bénéficiaires roumains qui fréquentent le Wonder Center de FDP, à savoir des enfants et des jeunes, souvent en difficulté d'intégration scolaire, ainsi que certains de leurs parents. Et nous avons aussi suivi plusieurs membres de l'équipe de FPD, travailleurs sociaux et autres intervenants (psychologues, conseillers d'éducation...), très intéressé.e.s par notre pratique.

Les couleurs, les pastels, le papier envahissent de nouveau les lieux et les sourires s'invitent rapidement sur les visages.

Nous continuons pour ces derniers jours à suivre des réfugiées d'Ukraine, parfois avec leurs enfants. Et nous avons eu le plaisir d'apprendre que certaines ont gardé les dessins réalisés en juin dernier, les ont accrochés au mur de leur logement pendant plusieurs mois, tels une boussole intérieure permettant de garder le cap de la force intérieure et de l'espoir.  

Bilan de l'année 2022
Compte rendu de l'AG du vendredi 10 février 2023

Bilan Moral


Actions menées

  • Soignants : 9 ateliers menés entre janvier et juin 2022 répartis sur trois lieux pour des groupes de quatre à six personnes. 31 séances et 71 dessins réalisés auprès de 14 soignants.

  • Coallia (association qui agit pour l'insertion des publics fragilisés) : 12 ateliers prévus à Nantes pour l'année scolaire 2022-2023. 3 ateliers menés d'octobre à décembre pour des groupes de 2 à 4 personnes. 7 séances et 14 dessins réalisés auprès de 7 migrantes originaires d'Afrique.

  • ASE (Aide Sociale à L'Enfance) : Initiation à l'art-thérapie co-créative en 10 séances de 2 heures menée en partenariat avec Accord Emeraude pour 10 assistants familiaux. Bilan très positif et mise en place d'une suite, initiation niveau 2 pour ce même groupe.

  • Emmaüs St Nazaire : prise de contact en octobre et premier atelier le 9 décembre : 6 séances et 11 dessins réalisés auprès de 6 participants originaires d'Afrique.

  • Roumanie : mission d'art-thérapie menée du 14 au 21 juin 2022 avec 6 art-thérapeutes bénévoles. 144 participations auprès de 54 réfugié.e.s d'Ukraine et 63 bénéficiaires roumain.e.s au sein de 3 ONG.

  • Afrique du Sud : un atelier mené en octobre dernier auprès de 15 femmes bénéficiaires des services de l'ONG Zinguela Ulwazi.

  • Côte d'Ivoire : un atelier mené à Abidjan en novembre dernier avec un groupe de 8 femmes bénéficiaires des services de l'ONG les Orchidées Rouges.

  • Journée des 10 ans le 2 juillet 2022 : nous étions une vingtaine à avoir pu nous rassembler en juillet dernier, avec au programme, une rétrospective en images, la projection du film réalisé par Fabien Claude Marie, une table ronde autour des projets de l'association, un atelier de land art à la plage de Longchamp, un concert offert par Carole Devos et Eric Gonzalès et une soirée festive. Un bon moment partagé!

Communication :

  • bilan sur le site : 60 à 100 visites du site par jour et 3 à 4000 pages consultées par mois.

  • Plaquette : une nouvelle plaquette va bientôt sortir, nous en sommes aux dernières précisions et aux derniers choix sur le texte.  

Mission en Roumanie auprès des Ukrainiens

L'équipe des Arts Thérapeutes en Roumanie avec Madame Laurence Auer, Ambassadrice de France en Roumanie, et  Monsieur Joseph Giustiniani, attaché de coopération et correspondant humanitaire de l'Ambassade. (Manque Nathalie de Mazenod)

De gauche à droite, Sigolène Bertrand, Patricia Chapin, Sophie Latron, Andrée Valinejad, Nathalie de Mazenod et Sylvie Lamoure 

Roumanie :14/22 juin 2022

 SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE AUPRÈS DE REFUGIÉ.E.S D'UKRAINE

Contexte

Le 24 février 2022, la Russie a attaqué militairement l'Ukraine et la guerre a éclaté entre les deux pays, provoquant un déplacement massif des Ukrainien.ne.s vers les pays voisins. En Roumanie, 8 à 10 000 personnes entraient chaque année en moyenne: à partir du début du conflit, ce chiffre est devenu journalier. Entre 7 et 9000 réfugié.e.s d'Ukraine sont arrivé.e.s chaque jour. La plupart d'entre elles.eux (85%) y sont resté.e.s deux ou trois jours avant de repartir pour d'autres destinations. Au 11 avril, 4342 personnes avaient demandé l'asile, 677 004 réfugié.e.s étaient entré.e.s en Roumanie et environ 80 000 y étaient resté.e.s, dans l'attente de la fin du conflit armé. Face à l'afflux de réfugié.e.s, l'aide humanitaire s'est organisée efficacement: les Roumain.e.s se sont largement mobilisés pour les accueillir et les ONG ont très rapidement été présentes sur le terrain. L'effort était de taille et après quatre mois de pression accrue, le besoin de soutien psychologique s'est fait ressentir.

Nous avons alors fait une proposition d'ateliers d'art-thérapie co-créative en direction des réfugié.e.s d'Ukraine en Roumanie auprès de l'Ambassade de France à Bucarest qui nous a orienté.e.s vers des associations et ONG locales.

Bilan du projet en chiffres

Six art-thérapeutes et un membre du bureau de Partager-Grandir

Huit jours sur place

Onze ateliers menés auprès de trois structures différentes

144 participations aux séances (plusieurs fois pour certaines personnes)

53 participant.e.s originaires d'Ukraine

63 participant.e.s originaires de Roumanie

Trois ONG partenaires à Bucarest : SOS Villages d'Enfants, FDP acteur pour l'éducation, Parada Romania.

Observations générales

Un très bon accueil des ONG partenaires

Nous avons pu mettre en place rapidement et simplement les ateliers. Ils ont eu lieu dans les locaux des ONG pour SOS Villages d'Enfants et FDP ; l'ONG Parada Romania nous a accompagnées vers un lieu d'hébergement pour les réfugié.e.s d'Ukraine (internat d'un lycée).

Les questions de traduction ont été gérées en passant par l'anglais (parlé tantôt par les employé.e.s des ONG, tantôt par les participant.e.s aux ateliers) ou en s'appuyant sur les traducteurs automatiques d'internet (plus aléatoires). Le dessin reste un efficace support d'échange et d'expression.

Une charge de travail accrue pour ces ONG

Les équipes des ONG assurent depuis le mois de mars une somme importante de travail qui a pu tripler par rapport à leur charge habituelle. L'épuisement s'est fait sentir ainsi que l'incertitude pour l'avenir.

Cette inquiétude était particulièrement importante pour l'ONG FDP acteur pour l'éducation. Son budget s'appuie en grande partie sur l'attribution d'argent via les collectivités locales ou territoriales, via des donateur.rice.s de l'humanitaire ou sur la réponse à des appels à projets. Or cette année, tous les fonds alloués ont été orientés vers le soutien à l'Ukraine. FDP, qui assume un service social important pour un certain nombre de familles roumaines (soutien éducatif aux familles en précarité ainsi qu'aux familles avec une difficulté d'intégration : handicap physique, mental, social) rencontre des difficultés à stabiliser son budget de fonctionnement et s'interroge avec inquiétude sur les financements disponibles pour l'an prochain.

Un climat social tendu

D'autre part, dans le même ordre d'idée, une certaine jalousie et une forme d'impatience se sont fait sentir vis à vis des Ukrainien.ne.s qui bénéficient de beaucoup d'aide et de facilités quand les Roumain.e.s vivent difficilement.

De notre point de vue d'art-thérapeutes, les dessins des familles roumaines que nous avons suivies relevaient souvent de la survie ou de difficultés structurelles profondes quand les dessins des réfugié.e.s d'Ukraine exprimaient les traumas inhérents au conflit vécu, révélant de fortes souffrances bien sûr, mais tout en montrant une solidité psychique certaine et un niveau d'éducation avancé, ceci étant dû certainement à une position sociale et un niveau de vie globalement plus élevés.

Un sentiment d'injustice semble s'installer.

Bilan du point de vue de l'art-thérapie

Les thématiques abordées lors des différents ateliers ont été variées.

Pour les Ukrainien.ne.s

  • Les émotions, leur expression et l'apaisement qui s'ensuit,

  • L'état de flottement, de perdition, d'attente et le besoin de reprendre pied dans sa vie,

  • Le sentiment d'impuissance et l'accueil ou la reconnaissance de sa force intérieure,

  • Le deuil et l'acceptation,

  • Le désespoir et l'espoir,

  • Le modèle féminin sur-sexualisé et ses conséquences pour les adolescentes.

Pour les Roumain.e.s

  • La survie et les fonctionnements pulsionnels,

  • La peur et les comportements de fuite et de protection qu'elle génère,

  • Les violences vécues, les schémas psychologiques qu'elles installent et les traces traumatiques qu'elles laissent,

  • Le refuge dans un monde mental puissant mais qui tient à distance le ressenti des besoins physiologiques et crée ainsi un déséquilibre,

  • La créativité et l'énergie créatrice en tant que fort potentiel existant,

  • Le besoin d'individualisation.

En conclusion, nous avons beaucoup aimé intervenir en Roumanie et apprécié les contacts établis auprès de l'Ambassade de France où nous avons été reçues chaleureusement par Madame Laurence Auer, Ambassadrice de France en Roumanie, et par Monsieur Joseph Giustiniani, attaché de coopération et correspondant humanitaire de l'Ambassade.

Des partenariats sont aujourd'hui à l'étude pour faire suite à cette première mission et nous en sommes ravi.e.s.

Un grand MERCI à toutes et tous pour votre précieux soutien et votre confiance renouvelé.e.s !

Partager Grandir : 10 ans déjà

10 ans 

Voilà 10 ans que Partager grandir (mission humanitaire ) et Accord Emeraude (formation sur le terrain) travaillent main dans la main pour aider le monde à aller mieux! En France mais aussi à l'étranger ces associations proposent aux personnes qui le souhaitent de pouvoir déposer leurs émotions à travers le dessin. Comprendre ces informations est précieux pour développer une meilleure conscience de soi, pour apprendre à faire des choix positifs pour sa vie, pour aller mieux. Le fait même de pouvoir s'exprimer et être entendu procure un soulagement important. Mais il est possible d'aller plus loin en transformant les créations (par exemple quand c'est un dessin, par le découpage, le collage, l'agrandissement, le déchirage voire le brûlage etc). L'acte de transformation ouvre des possibles dans la psyché et en particulier, la possibilité d'un soin, d'une réparation intérieure. Une restructuration psychique s'opère alors avec pour objectif de développer et consolider les forces psychologiques de la personne telles que sa capacité à aimer, à comprendre, à répondre aux exigences de son environnement !Ces associations mettent en avant la force de résilience de chacun.... 

Partenariat Acord Emeraude et Partager grandir

2009 Voyage de découverte de l'Inde

2012 Inde (Avril)

Création de Partager Grandir en Juillet

Fevrier 2014 Inde

Mars 2015 Inde

Exploration Cambodge 2016

Fev 2017 Cambodge et Exploration Bulgarie

Oct 2018 Bulgarie

Fev 2018 Cambodge

Fev 2019 Cambodge et

Oct 2019 Bulgarie

Missions PG

Fev 2020 Rwanda

Mai 2021 Exposition photos du Cambodge/atelier et film dans un centre social à Lorient

Juin 2022 Roumanie

Juillet 2018 Inde

Oct 2019 Partenariat Saint Martin

Pendant la pandémie ; actions en France

2019/2020 Erea Rennes

Fev,mars, Avril 2021 Etudiants de Kerlann à Bruz

2021/2022 Atelier des pommiers sauvages + 1 atelier du coté de Rennes

2022 Initiation à l'ATCC pour 10 assistants familiaux

2021co-allia Nantes pour Yannick

Soutien aux réfugiés d’Ukraine en Roumanie avec Partager Grandir
JUIN  2022

SOS Village d'enfants 

Mission en Roumanie

Du 14 au 22 juin une équipe de 6 art thérapeutes est partie en mission pour l'association Partager grandir, 

L'objectif est d'aider les femmes et enfants exilés d'Ukraine qui ont dû quitter leur pays.

Au programme, des ateliers de deux heures avec trois associations locales!

-pour dessiner librement, se détendre,

-pour s'exprimer autrement qu'avec les mots,

-pour trouver du soutien et se retrouver,

-pour créer et mieux se connaître,

-pour partager et retrouver de l'énergie,

-pour retrouver de la confiance dans l'avenir...

Dans ces ateliers d'art-thérapie, il sera possible de prendre du temps pour dessiner et pour se faire du bien, pour renforcer son énergie!

L'institut français de Roumanie est partenaire de cette action! 

Enfants Ukrainiens

Sylvie (Partager Grandir); Ioana et Bianca de l'association Sos Village d'enfants

Merci l'Ambassade 

Grâce à l'Ambassade de France à Bucarest, nous avons pris contact avec trois associations qui nous ont accueillies dès aujourd'hui pour les premiers ateliers. Ces trois associations ont en commun de soutenir des enfants et d'avoir réagi face à l'urgence de la guerre en Ukraine, en proposant un hébergement à des réfugiées avec leurs enfants.

Ce matin, nous nous sommes rendues sur le site de SOS Village d'enfants, une ONG qui œuvre depuis bientôt 30 ans à Bucarest ainsi que dans plusieurs autres villes roumaines. En collaboration étroite avec les institutions gouvernementales, SOS Village d'enfants prend en charge des enfants sans famille et les accompagne sur le long terme au moyen de diverses structures : le village, des foyers, des résidences étudiantes. A cet endroit, nous avons accompagné un petit groupe de mamans et enfants venus d'Ukraine.

Un autre atelier organisé par l'ONG Parada Romania a eu lieu dans un campus universitaire où sont hébergés des réfugiées et leurs enfants. Une vingtaine d'enfants sont venus dessiner, accompagnés de leur maman pour certains. Parada Romania accompagne traditionnellement des enfants des rues et depuis récemment, des familles des rues. Elle a fondé, en particulier, une école du cirque qui soutient la réinsertion sociale.

Le dernier atelier a eu lieu dans les locaux de l'ONG FDP- Protagonist in Education. Cette association est organisée comme un centre social et propose des dispositifs de soutien à des enfants et familles touchées par le handicap social, mental... Aujourd'hui, ce sont des enfants roumains accompagnés de leur maman que nous avons suivis à l'atelier.

Bilan intermédiaire

Depuis mercredi ce ne sont pas moins de 95 participants-es qui ont pratiqué l'art thérapie au coeur des 7 ateliers proposés. Nous avons compté 42 Ukrainiens et 27 Roumains. Certains sont venus plusieurs fois tant le désir de s'exprimer et d'échanger était fort!

Les associations avec lesquelles nous travaillons soutiennent aussi des enfants Roms et Roumains. Plus nous avançons dans les ateliers et plus les publics se mélangent, s'entraident et se soutiennent.

Les Roms aussi appelés Tsiganes sont un groupe ethnique initialement originaire de l'Inde , présent en Roumanie comme dans les autres pays d'Europe. Les Roumains n'aiment pas être confondus avec les Roms..Ici ils disent que les Roumains viennent de Roumanie et que les Roms sont ceux qui viennent t'embêter....Pour rappel les Roms constituent démographiquement la seconde population européenne victime d'un génocide durant la seconde guerre mondiale.

Les Roumains nous ont réservé un accueil chaleureux et pensent déjà à mettre en place un partenariat avec Partager Grandir

Ateliers d'Art thérapie co-créative  

pour les étudiants du campus de Ker Lann


7 ateliers

31 séances

16 étudiant.e.s

5 art thérapeutes bénévoles

3 stagiaires en cours de formation

C'est le bilan en chiffres du projet mis en place par Partager Grandir et l'association du Bureau Des Etudiants de Ker Lann. Ces ateliers de soutien psychologique se sont déroulés tout au long des mois de  mars et avril et ont été marqués par plusieurs temps forts :

- d'abord, la première rencontre avec des étudiants attachants, tantôt intrigués, tantôt inquiets à l'idée de s'asseoir tous en rond autour d'une table et de parler de leur problème. Mais ce n'est pas comme ça que l'on procède, même s'il y a des tables et que l'on s'assoit. Le fait de dessiner offre une alternative ludique et détendue pour parler de soi,

- ensuite, ce troisième atelier qui tombait juste le jour où on leur avait annoncé le décès d'une professeure très estimée. Beaucoup d'émotions ont été exprimées dans les dessins ce soir-là et de nombreux hommages aussi, 

- puis, tous ces moments où la parole se libère, où le vécu peut être partagé, déposé et compris en confiance...

- et ces moments, aussi, où une solution, une nouvelle voie se présente au détour d'un choix de couleur, de symbole. Le soulagement puis l'optimisme deviennent palpables. 

- Et enfin, la gratitude exprimée autant par les mots que par des regards ou des sourires qui viennent toucher nos coeurs...

Cette belle expérience se termine pour laisser la place à un prochain projet.

Un grand merci à Antoine, Flore, Nathan, Maylis... pour leur soutien actif, leurs attentions et leur bonne volonté dans la mise en oeuvre de ce projet.

Et un grand merci à Sophie Latron, Patricia Chapin, Bircingue Camara, Kathy Rouinsard, Carole De Vos, Pauline Klein, Violaine Jehan Fourel et Sylvie Lamoure pour leur participation enthousiaste à tous ces ateliers. 

Bon courage aux étudiant-e-s pour les révisions et les examens!

Bonne continuation à toutes et tous!

A bientôt

Crise sanitaire

Des ateliers pour les étudiants

mains qui dessinent
mains qui dessinent

Comme tout un chacun Partager Grandir a dû s'adapter aux conditions extraordinaires qui redéfinissent depuis 1 an les échanges en tout genre dans le monde. Après avoir rongé notre frein pendant des mois en laissant en suspens les missions vers l'Inde et le Cambodge, nous avons validé des projets pour répondre à l'actualité plus immédiate et en particulier des projets orientés vers les étudiants. 

Une équipe d'art-thérapeutes accompagnées de personnes stagiaires en formation s'est constituée pour intervenir, pour l'instant, à Rennes et dans ses environs afin d'apporter un soutien psychologique aux étudiants qui en font la demande.

Des nouvelles sont à venir prochainement.......

Contact au 06 60 21 86 04

OVC Rwanda, 1 mois après....


Et pendant ce temps là, depuis l'Afrique OVC Rwanda continue inlassablement de réclamer de l'argent pour les écoliers qui réussissent, pour les orphelins qui souffrent, pour la construction d'une nouvelle école..!

Nous sommes venus au Rwanda pour nous rendre compte sur place si une collaboration avec OVC Rwanda était envisageable;

Nous avons créé Partager-Grandir parce que nous savons comment utiliser l'art-thérapie afin qu'elle impacte positivement la vie. Cela a commencé par nos vies à nous, et ce sont les améliorations que nous avons constatées dans nos vies qui nous poussent à vouloir partager cette compétence et cette connaissance pour vitaliser les forces de résilience de ceux qui en ont le plus besoin. C'est de cette manière que nous savons pouvoir aider les enfants à s'inscrire dans un mouvement de vie plus réconfortant et plus signifiant de manière durable. Cela demande du temps, de la patience et de la confiance.

Nous avons parfaitement conscience des besoins des enfants et de l' association OVC Rwanda, y compris, bien entendu des besoins matériels et financiers. Mais ce n'est pas notre premier objectif, ni notre véritable domaine de compétence. Nous vous avons dit que nous penserions à vous, et nous le ferons, si des opportunités financières se présentent par rapport à vos projets. Nous ne pouvons rien faire de plus pour l'instant.

L'aide humanitaire a déjà une histoire (chargée) qui nous a enseigné que les relations qui s'établissent uniquement autour de versements financiers créent de la dépendance. Il y a eu beaucoup de désillusions dans ce domaine et de relations faussées et ce n'est pas la voie que nous souhaitons suivre. Ce que nous vous proposons est novateur : vitaliser le terrain psychologique pour que s'inscrivent et se développent en chacun les forces psychiques qui mènent à une vie meilleure. Cette façon de faire fonctionne: partout où nous sommes intervenus, les conditions de vie des personnes se sont améliorées.

Nous sommes une petite structure (46 adhérents) et n'avons pas les moyens de financer les différents projets actuels. Nous avons aidé à la hauteur de nos moyens en allant vous voir sur nos fonds propres (nattes, médicaments, habits, matériel scolaire, pastels, ciseaux, craies...) . C'est plutôt le travail des grandes ONG (Care international?, autres ONG? ). 

Nous avons soutenu financièrement un orphelinat en Inde pour que les enfants mangent à leur faim. Aujourd'hui, l'orphelinat a beaucoup évolué, les enfants sont bien nourris, scolarisés et vivent dans de bonnes conditions d'hygiène. L'argent de Partager-Grandir sert désormais essentiellement à organiser des missions d'art-thérapie là-bas et au Cambodge.

Le projet d'OVC Rwanda est très généreux et nous avons rencontré autour de vous beaucoup de personnes au grand coeur, investies dans ce service aux enfants qui souffrent. Nos coeurs ont été touchés et nous sommes heureux d'avoir vécu cette aventure. Nous ne savons pas encore quelle suite sera donnée à tout cela. 

SEJOUR A KIGALI

Toute l'équipe du bureau de Partager-Grandir s'est déplacée à Kigali, au Rwanda, du 19 au 28 février 2020, pour évaluer les possibilités d'un partenariat avec l'association OVC Rwanda et étudier la faisabilité d'un nouveau séjour de formation en art-thérapie humanitaire avec l'association Accord Emeraude.

Nous étions huit pour cette expédition, huit personnes issues de milieux professionnels différents et complémentaires, huit personnes réunies par l'élan humanitaire: Alice Gain, notre étudiante camerawoman, Sioban Lamoure, notre stagiaire pluridisciplinaire, Olivier Chapin, Arnaud Fourel et Valéry Lamoure, nos trois photographes et soutiens en tout genre (logistique, animation...), Violaine Jehan-Fourel, notre spécialiste en aromathérapie et soutien en art-thérapie, Patricia Chapin et Sylvie Lamoure, nos art-thérapeutes humanitaires.

Ce premier contact nous a emmenés étonnamment loin.

Ce que nous pensions être une prise de contact s'est très vite transformé en mission d'art-thérapie humanitaire face aux besoins constatés. Nous avons fait dessiner les 245 enfants des sept classes de la petite école entièrement créée par OVC Rwanda et avons lancé un premier mouvement de transformation. Les dessins interrogeaient sur l'identité et l'estime de soi; le besoin d'être accompagnés dans l'individualisation était très fort aussi. Nous y avons répondu en guidant les enfants vers la réalisation de dessins sur le cercle, le coeur et l'arc-en ciel pour activer dans la psyché collective les valeurs de l'amour et du lien propres à l'être humain.

Le toucher a été important tout au long de la rencontre. Bien sûr, nous avons été profondément touchés par ces enfants très beaux, volontaires et qui supportent quotidiennement la misère. Ce constat reste toujours très difficile à vivre, mais l'espoir demeure dans l'établissement de plus justes relations humaines. Mais il y avait aussi cette autre forme de toucher... Dès le premier jour, nous sommes entrés en contact avec les enfants en leur touchant les mains : poignée de main, caresse ou "check" selon les personnes. Puis au fil des ateliers, des petites mains sont venues au contact de nos cheveux, de nos bras, voire de quelques mollets poilus! Notre peau et nos cheveux étaient définitivement un sujet de curiosité.

L'odorat a aussi été mis à l'honneur avec les huiles essentielles choisies en fonction de ce qui s'était vécu lors de l'atelier de dessin : rires et sourires garantis!

OVC Rwanda porte un projet fort.

L'association OVC Rwanda, fondée en 2012 par Emmanuel Uwamahoro, s'occupe de 250 orphelins et les place dans des familles d'accueil (les orphelinats ont été fermés au Rwanda) en leur assurant un accès à l'éducation. L'association loue les batiments de l'école et recrute des enseignants qui sont plus des bénévoles que des salariés au vu de leur très faible rémunération (ils ont un deuxième emploi). A l'heure actuelle, OVC Rwanda projette de construire une école plus spacieuse (c'est indispensable) et cherche à améliorer les conditions de vie des enfants qui sont souvent accueillis dans des familles elles-mêmes démunies. Les besoins financiers et matériels d'OVC Rwanda sont très importants et il est possible de parrainer un enfant à hauteur de 15 euros par mois.

Nous avons rencontré dans cette association des personnes généreuses, chaleureuses, très investies et concernées. La solidarité et la quête de l'autonomie sont des valeurs fortes sur lesquelles nous nous sommes entendus, et le travail psychologique en humanitaire que nous proposons, a trouvé un bon accueil et des oreilles attentives et avisées dans l'équipe pédagogique. Emmanuel Uwamahoro s'est fait notre porte-parole tout au long du séjour et il était remarquablement aisé de parler avec lui du coeur et des qualités des enfants. Ce partenariat part sur de très bonnes bases!

Assemblée Générale de Partager-grandir

Nous sommes heureux de vous faire parvenir le compte-rendu de l'Assemblée Générale qui s'est tenue le 18 janvier dernier à St Briac et qui témoigne de la belle expansion qu'a connue l'association en 2019. Expansion à différents niveaux :

  • dans l'équipe, avec un bureau qui s'est agrandi et des membres actifs dynamiques autour des missions,

  • dans les partenariats. Si le partenariat avec l'Ecole Plénitude a cessé, plusieurs autres ont été mis en place avec des associations humanitaires actives : Spirales et couleurs,  Espoirs d'Enfants, Bonne Mine, OVC Rwanda (en cours), Le Restaurant des Enfants des Rues et SOS Maman Bébé à Phnom Penh, bien sûr le Wide Children's Home en Inde et actuellement, d'autres rencontres ont lieu sur le plan local avec des structures et associations françaises (Coallia...)

  • dans le budget avec des démarches efficaces effectuées par plusieurs membres de l'association pour compléter le financement des différentes missions et bien sûr par des dons généreux,

  • dans les projets, car avec tout cela, nous pouvons avancer vers la réalisation de nos objectifs, à savoir, sur le plan concret, développer les missions d'art-thérapie humanitaire et pour l'idéal, contribuer à de plus justes relations humaines.

Nous vous sommes très reconnaissants de soutenir Partager-Grandir dans toutes ces démarches et sommes très heureux de vous partager notre grande joie de voir les choses se mettre en place.

MERCI A VOUS TOUTES ET TOUS de contribuer à ce beau mouvement!

Nous vous remercions aussi de penser à renouveler votre contribution pour l'année 2020! 

Bien amicalement,

Sylvie et Valéry Lamoure, Patricia Chapin, et Violaine Jehan Fourel

Saint Martin 2019

Nadège Cousseau (Art thérapeute Evolutive) vient de rentrer de Saint martin après un séjour solidaire organisé par Spirale et Couleurs en partenariat avec Partager Grandir. Ce séjour de 2 semaines fait suite à 1 autre mission réalisée en 2018 suite au passage de l'ouragan Irma en 2017.

"Je partage mon enthousiasme d'y avoir apporter mon soutien et le plaisir de redécouvrir ce lieu. Malgré les dégâts matériels et l'état psychologique très fragile des habitants, cette île garde toujours sa réputation de « Friendly Island ».

Avec Sophie et Andrée, toutes trois art-thérapeutes évolutives, nous étions attendues et avons été agréablement accueillies. Tout a été mis en place pour que les ateliers au profit des personnes en besoin se passent au mieux. Cette année, nous sommes intervenues auprès de 5 associations, Espace Santé Jeunesse/Croix Rouge, Aide Sociale à l'Enfance, Trait d'Union, Association Le Manteau et Madtwoz Family. Ce sont des associations qui viennent en aide aux habitants.

Lors des ateliers les adultes, usagers et accompagnants, ont pu se libérer d'un état de fatigue physique, émotionnel et psychique et ainsi commencer à entrevoir une issue. Pour les enfants, l'état émotionnel reste à fleur de peau, nous savons que leur état dépend des adultes qui les accompagnent sur place. Notre priorité a donc été de soutenir les adultes et les accompagner vers un autre regard.

Grâce à la pratique de l'art-thérapie, la créativité et la joie sont stimulées en direct, ce qui a permis de quitter les équipes sur place avec le sourire...

Je sais que l'inconscient créatif continue son expansion sur place, nous avons créé un lien !"


Bulgarie 2019

Troisième séjour du 21 au 28 octobre 

Les valises sont de sortie et se remplissent au fil des jours, nous plongeant dans un joyeux compte à rebours... Et oui, lundi prochain, nous serons à Plovdiv et nous nous préparerons à rencontrer ou retrouver les jeunes Bulgares soutenus par l'association Bonne Mine.

Le papier, les pastels, les vêtements d'automne, le chargeur, la carte d'identité, les billets d'avion, tout est en place et la joie est dans les coeurs.

Nous serons 14 pour ce stage de formation qui prévoit quatre ateliers, des temps de retour sur expérience, de travail sur soi , de photographie et ... de visites touristiques. Une semaine prometteuse et bien remplie!

Nous avons et aurons aussi des pensées pour Andrée, Sophie et Nadège, en mission dans le même temps à l'île de St Martin, une mission organisée par l'association Spirale et Couleurs en partenariat avec Partager-Grandir.

Notre monde bouge, c'est beau!

Le tennis club de Saint lunaire organise, samedi 19 octobre, en partenariat avec l'association humanitaire Partager-Grandir un tournoi de double à la mêlée de 10 h à 17 heures. Tous les bénéfices seront reversés à l'association reconnue d'utilité publique. Une petite restauration est prévue sur place: galettes saucisses, crêpes ainsi qu'un stand d'épices (poivre de Kampot et Curry d'Inde) 

Venez nombreux! Pensez à réserver au

 02 99 46 31 11

Première rencontre Partager-Grandir 

                                                       A  SAINT BRIAC SUR MER: le 18 juillet 2019

Le programme de la journée est visible en cliquant sur le lien ci dessous.

crédit photo: Olivier Chapin

Cette rencontre est l'occasion de découvrir Partager-Grandir et de suivre son évolution et ses actions depuis 2012. Différents intervenants vous présenteront des témoignages sur des séjours vécus et des compte rendus sur les projets en cours. 

Pour les Art-Thérapeutes, il y aura un temps l'après midi pour échanger autour de processus de dessins en humanitaire. 

Lieu: salle de la Vigie à Saint Briac 

Venez nous rencontrer !!

Si vous voulez vous inscrire, n'hésitez pas à utiliser le lien doodle suivant.....

Il faut cliquer sur la petite croix à côté de participants pour s'ajouter...


Des nouvelles du Wide ....

Ecole Théophile Gautier de Brienne le Château 

Des nouvelles du Wide(traduction dessous)

 "We are so happy to have the big art work with full of sweet hearts with pictures of each child in it which touched us a lot, can imagine how much of time and effort you put into making this lovely heart poster filled with love......thank you very much for sending it, chikdren are very happy to have a individual letters for them, dear you have brought a big smile on their faces thank you very much. The art work is super beautiful, thank you once again. Please convey our gratitude to all the teachers and children who participated in this plant market and also preparing the super art work.May god bless you all. Take care we all love you big big hugs Kumari and children. "Nous sommes ravis d'avoir reçu votre réalisation artistique avec les petits coeurs et les photos de chaque enfant. Cela nous a beaucoup touché et nous imaginons sans peine l'effort et le temps que cela a du demander de faire ce poster rempli d'amour? Merci beaucoup pour cet envoi et les enfants étaient ravis des courriers individuels qui ont éclairé leur visage d'un beau sourire. L'oeuvre d'art est magnifique, merci encore! Remerciez avec gratitude tous les enseignants et enfants qui ont participé à ce marché aux plantes et qui ont envoyé ce courrier. Que dieu vous bénisse tous ; Prenez soin de vous. On vous aime et on vous fait de gros calins"

 Kumari et les enfants 

Elan de solidarité à l'Ecole Théophile Gautier de Brienne le Château

Sous l'élan de Jannick Boissel, art thérapeute, enseignante et maitre G dans l'école Théophile Gautier de Brienne le château et suite à un séjour humanitaire à Phnom Penh l'école a décidé de monter un projet, une action solidaire pour aider l'association humanitaire reconnue d'utilité publique Partager-Grandir.

Trois classes ont  ainsi démarré ce projet en réalisant  des semis de tomates, courges, poivrons de toutes sortes et quelques aromatiques. La classe des CM2 de madame Audrey Dauvet, la classe de CE1/CE2 de madame Maïté Descharmes et la classe de Moyenne et grande section de Sophie Le Gallic. Deux autres classes de maternelles TPS et MS/GS ont fabriqué des objets à vendre. Tout le reste c'est à dire la grande majorité des plantes vivaces  a été fait par Pascal Brard maître E. Cela a représenté un gros investissement pour tous. 

Les parents ont été  très heureux de participer à cette opération ainsi que les collègues qui ont participé. Ce fut une belle et riche expérience autour du partage, de la coopération et de l'entraide! 

Le bénéfice de ce marché aux plantes est de 1550 euros.

Des enfants ont également crée du lien avec le Wide children's home et du courrier a été envoyé. 


Partager-Grandir lance deux projets de missions pour 2020 

    1- Au Wide Children's Home en Inde du Sud

L'association cherche aujourd'hui à accompagner l'orphelinat vers l'autonomie financière et matérielle. Pour ce faire, nous avons contacté l'association Espoirs d'Enfants qui travaille au développement économique de structures dédiées au soin et à l'éducation des enfants, en particulier en Afrique. Un séjour d'étude du projet de maraichage biologique lancé depuis quelques années par Priya, la fille de Kumari et Xavier, a eu lieu du 23 au 30 mars 2019. Deux membres de Espoirs d'enfants, accompagné par Mariusz Sporniak pour Partager-Grandir, se sont rendus sur place pour évaluer ce qu'il est possible d'envisager.

Pour accompagner ce processus d'autonomisation, nous souhaitons organiser une mission d'art-thérapie au Wide Children's Home pour le début d'année 2020 avec au minimum deux membres de Partager-Grandir.

L'association alloue un budget de 1000 euros à cet objectif.

2- Au Cambodge : au Restaurant des Enfants des Rues et au village d'Angloung Kong

Quatre séjours ont été effectué au Cambodge et nous souhaitons maintenant mettre en place un relai sous la forme de missions régulières d'art-thérapie.

Plusieurs personnes ont déjà déposé des candidatures spontanées.

Nous souhaitons oganiser une mission avec au minimum 3 membres de Partager-Grandir.

L'association alloue un budget de 2000 euros à cet objectif.

Cahier des charges pour les missions :

Pour chaque mission,

  • La mission devra être validée après étude par le Bureau de Partager-Grandir

  • Un budget lui sera attribué et devra être respecté

  • Cette proposition de mission sera diffusée sur le site internet de PG

  • Une équipe de volontaires se constituera avec les obligations suivantes :

    • Être adhérent à PARTAGER-GRANDIR

    • Avoir fait un séjour de formation d'art-thérapie humanitaire à l'étranger et un stage d'initiation.

    • Désigner un responsable de mission

    • Organisation du séjour se fait par les membres de la mission; l'association se tient à leur disposition pour les accompagner dans leurs démarches.

    • Rendre un compte-rendu écrit à leur retour de mission

CAMBODGE  2019

   Séjour à Phnom Penh du 10 au 24 février 2019

C'est avec beaucoup de joie que nous avons retrouvé les enfants, et les adultes qui les entourent, au Restaurant des Enfants des rues , au village d'Angloung Kong et à l'école japonnaise lors de notre récent séjour de formation humanitaire. Très motivé(e)s, porté(e)s par une forte conscience altruiste, les art-thérapeutes se sont donnés sans compter pour accompagner tous les amateurs (enfants, adultes bénévoles...).

Tout le groupe les a aidé à déposer des émotions contenues, à exprimer leurs difficultés au moyen du dessin aux pastels secs et à transformer les dessins pour s'ouvrir à des symboles plus doux et apaisants.

Nous passions deux journées consécutives dans chaque lieu, et, de manière générale, la première journée était marquée par l'effervescence: une avalanche de productions, une demande de feuilles quasi-incessante, une boulimie de couleurs (plus ou moins gaies) et au final, une montagne de dessins!

Le travail de soutien psychologique se poursuivait le lendemain par la transformation des dessins, en utilisant au besoin le découpage, le déchirage ou le brûlage (certains s'en sont donnés à coeur joie). Le dialogue se poursuivait par symboles dessinés interposés. Et nous pouvions alors guider les enfants et les jeunes vers des dessins plus grands, plus affirmés, plus vivants, plus apaisés... lors du deuxième atelier.

Cette année, nous avons également commencé certains ateliers par de courts temps de méditation en proposant aux enfants de se placer dans leur coeur avant de dessiner. Cela nous a permis d'aller plus avant dans la réalisation de dessins collectifs sur les qualités humaines qui permettent la résilience: la lumière, l'amour, l'individualisation, l'affirmation, la gratitude, l'abondance...

Nous avons eu la grande et joyeuse surprise d'être accueilli(e)s au village d'Angloung Kong, dans une maison agrandie de fort belle manière et avec un confort inattendu. Nous avons ainsi échappé aux rayons mordants du soleil qui avaient laissé des souvenirs "cuisants" à certaines d'entre nous...

Nous revenons de ce voyage avec la grande satisfaction d'avoir donné, d'avoir aimé, d'avoir compati d'avoir reçu et partagé une immense richesse humaine. Nous continuons à espérer et à vouloir intensément une amélioration pour les enfants du monde. Et nous sommes heureuses et heureux d'y contribuer à notre mesure.

A ce jour, nous réfléchissons à la suite des projets de l'association, et nous souhaitons que ce travail engagé au Cambodge trouve un relai à travers l'organisation de missions d'art-thérapie portées par des personnes expérimentées. Partager-Grandir va donc allouer un budget de 2000 euros à l'organisation d'une mission au Cambodge, si possible pour 2020.

Sylvie Lamoure  

Assemblée générale de

 PARTAGER-GRANDIR 2019


COMPTE RENDU 

Le 14 décembre dernier s'est tenue à St Briac sur Mer l'Assemblée Générale de l'Association Partager-Grandir.

Etaient présents : Patricia et Olivier Chapin, Violaine Jehan-Fourel, Elisa Bourmaud, Sylvie et Valéry Lamoure. 15 bons pour pouvoir ont été reçus (merci de votre participation!).

A l'ordre du jour :

  • le bilan des activités 2018

  • le bilan financier

  • Point sur le site

  • Renouvèlement du bureau

  • Changement du montant de l'adhésion

  • les projets

  • les nouvelles du Wide Children's Home

1/ Bilan des activités :

  • Les séjours humanitaires :

En février 2018, l'association a participé à l'organisation d'un séjour de formation à l'art-thérapie humanitaire au Cambodge. Elle a financé l'intervention de 4 interprètes qui nous ont permis de travailler auprès d'enfants des rues de Phnom Penh. Elle a également fait don de matériel : pastels secs, papiers...

En octobre 2018, Partager-Grandir a également financé du matériel pour un séjour de formation à l'art-thérapie humanitaire organisé dans un centre social et un orphelinat de Plovdiv en Bulgarie.

  • La première mission d'art-thérapie humanitaire a eu lieu au Wide Children's Home en juillet 2018.

Deux art-thérapeutes, Louise Phiquepal et Yannick Sporniak, se sont rendues à Tiruvannamalai en Inde du Sud en juillet dernier pour donner des séances individuelles et collectives aux enfants de l'orphelinat que nous avons commencé à soutenir en 2012. Partager-Grandir a financé deux billets d'avion, du matériel d'art et l'hébergement.

- Pré-vente d'objets :

L'association a organisé une pré-vente d'objets d'artisanat cambodgien à l'école Antoine Launay de la Richardais.

  • Collecte de vêtements d'enfants auprès de l'association Les petits moussaillons de la Richardais.

2/ Bilan financier :

Bilan à l'équilibre cette année:

5707,23 euros de recette et 5516,21 euros de dépense soit un excédent de 191 euros

75 pour cent partent pour le Wide Children's Home (alimentaire, habits, déplacements)

17,5 pour les missions d'Art thérapie (la Bulgarie, Inde, Cambodge (interprètes, pastels))

7,5 pour cent de frais de fonctionnement (Site, plaquettes, nom de domaine, frais de banque)

Le bilan financier peut être envoyé à tout adhérent sur simple demande. Nous tenons à ce que les comptes soient accessibles à tous.

3/ Point sur le site :

Une augmentation de la fréquentation par rapport à l'an dernier : en moyenne, 80 personnes visitent le site internet de Partager-Grandir chaque jour (50 l'année dernière). Il arrive que ce nombre augmente à plus de 500 personnes lors de certaines annonces.

4/ Renouvèlement du bureau :

Présidente : Sylvie Lamoure

Vice-Présidente : Patricia Chapin

Trésorier : Valéry Lamoure

Secrétaire : Violaine Jéhan-Fourel

5/ Adhésion:

Le montant de l'adhésion annuelle passe de 5 à 15 euros.

Ce montant devra être déduit des dons versés à l'association. Pour le reçu fiscal de 2018, la somme déduite sera de 5 euros.

6/ Projets pour 2019 :

  • Un nouveau séjour au Cambodge auprès des enfants des rues : du 10 au 24 février

  • Un séjour en Bulgarie auprès d'enfants et de jeunes en situation précaire : du 21 au 28 octobre 2019

  • La suite du soutien financier et la mission en Inde au Wide Children's Home

  • Une mission à financer et organiser pour les enfants des rues du Cambodge en 2020

L'idée d'organiser une visite guidée à Saint Malo ou à Dinan pour rapporter de l'argent a été émise. Affaire à suivre au printemps sans doute!

7/ Le Wide Children's Home :

Quelques nouvelles :

- Kumari a traversé une période difficile sur le plan de sa santé. Elle souffrait de problèmes osseux au niveau des épaules et cela l'a beaucoup handicapée en octobre et novembre. Elle va mieux maintenant.

- Une nouvelle correspondance scolaire a été mise en place entre les enfants du WCH et une école française à l'initiative de Jannick Boissel, qui est actuellement en 3ème année de formation d'art-thérapie évolutive.

- Des tables et des chaises ont été livrées par les sponsors hollandais pour aménager l'espace couvert du toit.

Et Kumari nous remercie tous pour le soutien que nous continuons à leur apporter. Voici ses mots et dessous la traduction que nous vous proposons:

"Sylvie dear thank you very much to you and all the other members of our Pratager Grandir for being with us and supporting our daily lives, the Prategar association formed and given a good base for our day to day life which is made us stable.

We pray for the association to grow and flourish,support many more children. The food money is feeding constantly the wide children past many years for which we are so grateful along with your concern love for us. Dear please convey the association we are very grateful to each one of them, they have brought a big difference in our lives, no words to express our gratitude thank you so much."

Chère Sylvie, un grand merci à toi et à tous les membres de Partager-Grandir qui êtes à nos côtés et nous soutenez au quotidien. L'association PG nous donne une bonne base pour notre vie de tous les jours et ceci nous a permis de nous stabiliser.

Nous prions pour que l'association grandisse, s'expanse et soutienne toujours plus d'enfants. L'argent alloué à l'alimentation a permis de nourrir les enfants depuis plusieurs années et nous vous en sommes très reconnaissants, de même que nous sommes très reconnaissants de l'amour que vous nous témoignez.Merci de transmettre aux membres de l'association que nous sommes très reconnaissants à chacun d'entre eux, leurs dons ont généré une grande différence dans nos vies. Il n'existe pas de mots pour exprimer notre gratitude : UN GRAND MERCI!

Le problème de la maison des filles n'est pas résolu et nous n'avons plus eu de nouvelles depuis septembre.

Nous allons essayer d'entrer en contact avec d'autres associations humanitaires afin de faire avancer cette question, l'association n'ayant pas les moyens de financer un tel besoin.

L'association souhaite également chercher, au travers de partenariats, des solutions de développement pour le WCH, qui permettent plus d'autonomie financière.En 2020, un nouveau séjour sera organisé en Inde prévoyant une intervention en art-thérapie évolutive au WCH.

8/ Sujets pour l'avenir

La ligne directrice de Partager-Grandir est de développer les missions d'art-thérapie humanitaire à plus grande échelle (notre véritable compétence). A l'heure actuelle, 75% des dons sont alloués aux besoins fondamentaux des enfants du WCH. Nous aimerions progressivement diminuer ce pourcentage et utiliser cet argent pour développer des missions d'art-thérapie. Nous réfléchissons à des solutions pour que cette transition s'opère en douceur pour le WCH.

Des contacts ont été pris pour organiser un prochain séjour vers le Sénégal. Rien n'est arrêté à ce jour.

UN GRAND MERCI A TOUS POUR VOTRE ENGAGEMENT SOUTENU QUI REND CETTE AVENTURE POSSIBLE!

Nous vous souhaitons une très bonne année 2019, avec de grands rendez-vous de joie et de partage!

SEJOUR HUMANITAIRE : 

BULGARIE 2019

                                                              Une semaine d'Art Thérapie

Bulletin d'inscription et flyer à télécharger ci dessous

Du 21 au 28 octobre 2019, l'association Accord, en partenariat avec l' association Partager-Grandir organise un séjour en Europe, à Plovdiv, Bulgarie. 

Une équipe d'Art Thérapeutes interviendra auprès d'enfants et de jeunes dans une structure de la ville de Plovdiv.

Pendant une semaine,  vous serez accompagnés par deux formatrices,  Geneviève Bénon et Sylvie Lamoure, lors de pratiques en atelier auprès de ces jeunes Bulgares (atelier d'environ 2 heures).

Des supervisions collectives sont prévues tout au long de la semaine.

Ce sera aussi l'occasion de découvrir la Bulgarie et de visiter Plovdiv, une ville culturelle à taille humaine, imprégnée d'Arts et d'histoire.

Nous terminerons ce séjour à Sofia et notamment à la nationale galerie pour admirer quelques oeuvres de Nicolas Roerich.

Coût par personne : 1200 euros

Le prix comprend : le billet d'avion, l'hébergement (appart hotel sans pdj), les transports sur place (aéroport-Plovdiv, Plovdiv-Sofia et Sofia- Aéroport ),un repas à l'arrivée et au départ , le stage d'Art Thérapie.

Le prix ne comprend pas : le passeport ou carte d'identité, le matériel d'art thérapie, les repas, les entrées sur les sites et les déplacements sur temps libre.

Nombre de places limitées

Renvoyez le bulletin d'inscription à:

Sylvie et Valéry Lamoure

11 chemin de la souris

35800 Saint Briac

Renseignements: 0223170653

lamoure.andco@wanadoo.fr

www.partager-grandir.fr

OCTOBRE 2018 A PLOVDIV,
UNE SEMAINE D'ART-THERAPIE


Une très belle porte s'ouvre à Plovdiv en Bulgarie avec ce séjour humanitaire haut en couleurs, en rencontres et en émotions. Nos groupes d'art-thérapeutes ont travaillé sur deux lieux différents, l'orphelinat Maria Louisa et le centre social Olga Skobeleva, accueillant de nombreux jeunes et enfants dans le besoin. La proportion d'enfants abandonnés était importante et le besoin d'exprimer, par le dessin, des émotions et traumatismes lourds et refoulés était fort.

Pour les plus jeunes, comme au Cambodge, nous avons pu constater une frénésie de dessins, une immense soif de déposer librement, avec les pastels secs, les couleurs et formes révèlant leurs peurs, leurs tristesses, leurs blessures, mais aussi leurs espoirs et leurs envies. Ces enfants se sont donnés sans compter dans le travail art-thérapeutique, dessinant puis déchirant les dessins pour recommencer seul ou à plusieurs jusqu'à trouver un symbole apaisant. Ils ont conclu ces quatre jours d'ateliers par de grands dessins collectifs sur le thème des arbres, un symbole de la nature qui stimule la relation au vivant, à la stabilité et à la force intérieure. Un très beau cheminement!

Les adolescents ont travaillé sur le coeur et la lumière. Les blessures du coeur ont été représentées, déchirées et le début d'un processus menant vers l'estime de soi et la reconnaissance de ses propres ressources a été mis en place.

La directrice de Maria Louisa est venue remercier les art-thérapeutes en leur disant qu'elle était très heureuse de voir combien le visage des enfants avait changé et combien ils étaient plus détendus et souriants. La directrice d'Olga Skobeleva, quant à elle, a témoigné d'avoir été très surprise, en passant à l'improviste dans l'atelier, de voir des jeunes dessiner avec un niveau de concentration et un calme qu'elle ne leur connaissait pas.

Nous avons vécu une très belle semaine au service de ces jeunes et de leur mieux-être et nous serons ravis de poursuivre sur cette voie l'année prochaine.  

Bulgarie: Plovdiv 

D'ici quelques jours (du 21 au 28 octobre) une nouvelle équipe d'Arts Thérapeutes s'envolera pour la Bulgarie et se rendra à Plovdiv. Composées de 8 ATE stagiaires, de 4 formatrices et 1 organisateur, cette équipe va travailler en collaboration avec l'association Bonne Mine. elle se rendra sur 2 lieux:

 -Olga Skobeleva qui est une structure qui vise à aider les enfants et les familles à risques (https://olgaskobeleva.com/) 

- L'orphelinat Reine Maria Louisa.

" Il y a en tout 8 familles. Les garçons sont logés dans un bâtiment et les filles dans un autre bâtiment. Il s'agit d'une nouvelle méthode actuellement mise en œuvre en Bulgarie pour aider les enfants à s'adapter à la vie de «famille» et pour créer un sens des responsabilités et de l'indépendance.

https://www.oneheart-bg.org/orphanages/queen-maria-louisa-orphanage/

Nous sommes ravis de poursuivre notre aventure humanitaire en Europe auprès de jeunes Bulgares. 




Des nouvelles du Wide Children's Home

Au mois de mai, nous avons appris que Kumari et Prya , sa fille venaient en France grâce à une association de Lyon. Cette association a proposé à Kumari d'organiser une soirée sur le thème de l'Inde et de reverser les bénéfices au Wide. Cette soirée a finalement permis de récolter 1200 eurtos et permettra sans aucun doute d'améliorer un peu l'ordinaire du Wide! Reste le problème des maisons??

Assemblée générale du 02 décembre 2017

Compte rendu

A l'ordre du jour :
  • le bilan des activités 2017

  • le bilan financier

  • les projets

  • les nouvelles du Wide Children's Home

1/ Bilan des activités :

  • Les séjours humanitaires :

En février 2017, l'association a participé à l'organisation d'un séjour de formation à l'art-thérapie  humanitaire au Cambodge. Elle a financé l'intervention de 4 interprètes qui nous ont permis de travailler auprès d'enfants des rues de Phnom Penh. Elle a également fait don de matériel : pastels secs, papiers...

En octobre 2017, nous avons préparé un futur séjour de formation en Bulgarie et sommes intervenus dans une structure d'accueil et de soin à Plovdiv. Partager-Grandir a également financé le matériel d'art-thérapie.

  • Une mission vers le Wide Children's Home à l'été 2018

Deux art-thérapeutes, Louise Phiquepal et Yannick Sporniak, partiront en juillet prochain pour donner des séances individuelles et collectives aux enfants de l'orphelinat indien que nous avons commencé à soutenir en 2012. Partager-Grandir finance deux billets d'avion et du matériel d'art.

- Les ateliers :

L'association soutient matériellement un atelier d'art-thérapie ouvert aux migrants, en particulier à des enfants, à Nantes, à l'initiative de Yannick Sporniak.

Deux ateliers Nect'art (conjugant l'art-thérapie et les elixirs floraux) ont été animés, en mars et en juillet, par Violaine Jehan-Fourel et Sylvie Lamoure afin d'en reverser les bénéfices à l'associations.

  • Des conférences:

Une série de 4 conférences données par Sylvie Lamoure a été organisée à Bruz, à l'aide de l'association Bulles2joie, pour présenter l'art-thérapie. L'une d'entre elles portait plus spécifiquement sur l'humanitaire. Les entrées aux conférences ont été reversées à Partager-Grandir.

- Soutien à l'association "Bretagne-St Martin":

Une collecte de matériel scolaire a été organisée au profit de l'association "Bretagne-St Martin" en octobre dernier.

    • Site internet:

En moyenne, 50 personnes visitent le site internet de Partager-Grandir chaque jour. Il arrive que ce nombre augmente à 400 personnes lors de certaines annonces.

2/ Bilan financier :

3000 euros ont été versés au Wide Children's Home cette année, toujours dans le but de nourrir, vêtir et participer aux frais de scolarité des enfants.

1198 euros pour les billets d'avion pour la mission en Inde

565 euros pour du matériel de beaux-arts (Cambodge, Inde, migrants, Bulgarie)

300 euros pour les interprètes

Les recettes s'élèvent à un peu plus de 5000 euros.

Le solde de l'association est positif.

3/ Projets pour 2018 :

  • Un nouveau séjour au Cambodge auprès des enfants des rues : du 25 février au 10 mars

  • Un séjour en Bulgarie auprès d'enfants et de jeunes en situation précaire : du 22 au 29 octobre 2018

  • La suite du soutien financier et la mission en Inde au Wide Children's Home

4/ Des nouvelles du Wide Children's Home :

Voici d'abord un extrait du dernier mail de Kumari qui souhaite transmettre à chacun d'entre nous sa profonde gratitude pour notre soutien. Il est en anglais, je vous en propose une traduction dessous.

"In our Pratager association meeting please convey our gratitude to each and every one of them for their being with us, I think this is what I really want to convey, you and the whole Pratager team is a lot to us, you do the best for us, all of your love involvement, above all the support you give us is so much that words can never spell. You all have made our life's smoother, all our struggles coming down with your greatest support. This wide family is keep progressing so well with all your support, as you all follow up in the Facebook most of the new updates are posted on it. "

"Lors de la réunion de l'association Partager-Grandir, merci de bien vouloir transmettre notre gratitude à chacun des membres d'être à nos côtés. Je pense que c'est le message que je souhaite vraiment faire parvenir. Vous et toute l'équipe de Partager- Grandir représentez beaucoup pour nous, vous faites au mieux pour nous, votre soutien plein d'amour, et par-dessus tout, vous nous donnez plus que ce que les mots peuvent décrire. Vous tous avez rendu notre vie plus douce, contribuant à dépasser toutes nos batailles grâce à votre grand soutien. Cette grande famille continue à bien progresser avec tout votre soutien, comme vous pouvez tous le suivre sur Facebook, où la plupart de nos évènements sont présentés."

Le mois de novembre a vu venir le temps des inondations; malheureusement, juste après les semis de céréales.

Sinon, il est possible que Kumari soit invitée à séjourner en Europe au cours de l'année prochaine afin de lever des fonds pour le Wide Children's Home. A ce jour, plusieurs autres associations soutiennent également l'orphelinat. Affaire à suivre...

5/ Le bureau reste inchangé.

UN GRAND MERCI A TOUS POUR VOTRE ENGAGEMENT SOUTENU QUI REND CETTE AVENTURE POSSIBLE!


Sylvie et Valéry Lamoure


BULGARIE

En octobre dernier, nous sommes allés en repérage à Plovdiv en Bulgarie grâce à un partenariat avec l'association Bonne Mine

( https://www.bonnemine.asso.fr/)
 

Un séjour, adressé aux étudiants de l'école Plénitude et à quelques personnes qui ont commencé à se former à l'Art Thérapie humanitaire, se prépare pour l'automne prochain. Bientôt plus de renseignements!

MISSION HUMANITAIRE EN INDE DU SUD  (Tiruvannamalai)

L'association Partager-Grandir organise une mission humanitaire (pour une équipe de 2 personnes) d'Art thérapie à l'orphelinat du Wide Children 's home pour  l'été 2018.

Cette mission a pour objectif de:

- accompagner les enfants de cette grande famille d'accueil par le dessin 

-leur permettre d'exprimer, de déposer  et gérer leurs émotions et traumatismes

- poursuivre le travail engagé lors des précédents séjours

Cette mission peut être accomplie par des personnes:

- adhérentes de PG

- ayant l'expérience d'un séjour ou d'un stage de formation humanitaire 

L'association prendra en charge les billets d'avion de Paris à Chennai et une partie du matériel (papier et pastels secs).


INITIATION A L'ART-THERAPIE HUMANITAIRE

Du 17 au 21 juillet 2017

Ce stage s'adresse à des personnes débutantes qui s'intéressent à l'humanitaire et qui aimeraient découvrir un moyen pour accompagner les populations en difficulté et en souffrance. Lors de ce stage, nous considérerons le besoin qu'ont les enfants d'exprimer leurs émotions et nous verrons comment le dessin évolutif peut les y aider.

Après une présentation théorique de l'Art-thérapie, chaque participante et chaque participant passera à la pratique pour en vivre personnellement l'expérience. Ainsi, tout au long de la semaine, se déroulera un processus de transformation intérieure. Il permet de mieux se connaître et de mieux comprendre l'être humain.

Ce stage est la première étape de la formation : "Initiation à l'Art-thérapie humanitaire", pour ceux qui n'en ont jamais fait. En le complétant par un stage d'approfondissement (en 2017 ou plus tard), vous pourrez vous inscrire dans un des séjours proposés par l'association Partager-Grandir.

Lieu : St Briac sur Mer ; Dates et horaires : du 17 au 21 juillet de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h; Tarif : 445 euros

Renseignements et réservation auprès de Sylvie Lamoure : au 02 23 17 06 53 ou au 06 60 21 86 04; par E-mail : lamoure.andco@wanadoo.fr


De retour du Cambodge !

Nous sommes rentrés du Cambodge samedi dernier (le 25 février) et avons mené une série d'ateliers d'Art thérapie  sur 4 lieux de Phnom Penh. Nous avons travaillé avec les enfants des rues qui fréquentent les restaurants des enfants soutenus par la fondation Jacquin Depeyre et géré par Monsieur Ngauv Chhiv. Nous sommes également allés au bidonville d'Angloung Kong et dans une école de Phnom Penh avec cette fois ci le soutien de Madame Nuon Chantha.

Nous les remercions vivement pour leur accueil chaleureux et leur organisation.

Partout nous avons reçu un très bon accueil et avons pu faire dessiner près de 200 enfants extrèmement motivés. 

Les dessins ont révélé les difficultés de la vie des enfants (abus, violence, précarité..) et les émotions qui vont avec.

Les enfants ont pu exprimer ce qu'il gardait à l'intérieur et ont souvent pris du temps pour le faire avec concentration.

Nous avons été très agréablement surpris par leur envie de changement et leur capacité à saisir les opportunités offertes par l'Art thérapie. Ils ont déchiré, brulé les dessins de souffrance et de tristesse. Les adultes sur place ont accompagné ce processus d'évacuation des émotions lourdes, ont expliqué aux enfants ce que révélaient les dessins et les ont aidés à s'ouvrir à une possibilité de changement et à la capacité de dire "NON".

Quatre étudiantes engagées auprès de ces enfants nous ont aidés à traduire de l'anglais vers le Cambodgien. Merci à elles! Nous revenons enchantés par ce séjour humanitaire et préparons la suite.........

ATELIER NECT'ART
Afin de vivre une expérience de transformation intérieure proche de celle proposée aux enfants et adultes soutenus par l'association, Partager-Grandir vous propose de participer à un atelier Nect'art conçu et animé par Violaine Jéhan-Fourel et Sylvie Lamoure.

Nect'art est né de l'alliance de l'Art-Thérapie Evolutive® et de la thérapie florale. C'est une approche originale qui nous permet d'être à l'écoute de nos émotions, d'en comprendre le message et d'en tenir compte pour donner une nouvelle impulsion à nos choix de vie.

Cet atelier aura lieu le samedi 18 mars 2017 de 14h30 à 17h30 à St Briac sur Mer à la salle des Halles et s'adresse à des adultes ou à des jeunes à partir de 16 ans.

5 places - Inscriptions auprès de Sylvie Lamoure au

02 23 17 06 53 ou au 06 60 21 86 04

Participation : 50 euros

Une documentation est disponible sur demande.